TEMOIGNAGES

Sarah
Ma première visite à Ama Ghar a littéralement changé ma vie. J’ai très vite senti que je faisais partie d’une grande famille. Les enfants n’étaient pas farouches et certains s’exprimaient librement de leur passé et des raisons pour lesquelles ils étaient ici. J’ai pris mon rôle de « grande sœur » très au sérieux et je continue, jour après jour, à faire de mon mieux pour leur apporter tout ce dont un enfant à besoin.
Ma deuxième visite a conforté mon investissement. A vrai dire, maintenant, je ne peux concevoir ma vie sans eux. J’y retournerai au mois de mars pour la cinquième fois. Je les aime tous profondément.
Alexandra
Tout à commencé début 2010. Je m’en souviens comme si c’était hier. Après un repas partagé avec mon amie Sarah, elle me fait part de l’expérience forte qu’elle vient de vivre dans un orphelinat au Népal. Je venais juste d’être diplômée de l’école d’éducateur du jeune enfant et avait décidé de ne pas prendre de poste fixe afin de découvrir le monde à travers le voyage. Lorsqu’elle me proposa de passer trois semaines avec elle au mois d’avril à Ama ghar, il ne m’a pas fallu plus d’une demi-seconde pour accepter et me lancer directement dans divers projets personnels visant à gagner de l’argent pour l’orphelinat et récolter des objets et des vêtements.
J’avais eu l’occasion de voir les photos de Sarah mais je pense qu’on ne peut jamais se faire une idée de ce que l’on va vraiment vivre et ressentir lors d’une expérience comme celle-ci.
J’ai donc posé mes pieds pour la première fois à Ama ghar en compagnie de Sarah et Antonia au mois d’avril 2011. Pouvoir m’y rendre avec quelqu’un qui y était déjà allée était pour moi une chance. Je pense que de ce fait, le contact avec les

enfants s’est fait plus facilement. De plus, mon anglais était relativement médiocre ce qui ne m’a pas empêché de communiquer avec les enfants mais j’ai parfois été frustrée de ne pas pouvoir partager d’avantages de discussions.
Je ne vais pas décrire les trois semaines passées à l’orphelinat en détails car chaque moment est riche et fort ; le premier échange, le premier calin, le premier repas partagé avec les enfants à même le sol, les contacts avec le personnel, les balades dans les rizières et la campagne alentour, les petits travaux domestiques, les discussions échangées, les jeux de sociétés partagés, les rires, etc. Le moment fort pour moi a été la dernière soirée passée avec les filles adolescentes qui sont parfois plus réticentes/timides avec les « visiteurs » mais qui nous ont invité à partager un moment de discussion plus privilégié. Chaque enfant, de part sa personnalité apporte quelque chose d’incroyable à l’ambiance qui règne dans la maison. Ils sont souriants, solidaires, proches les uns des autres, serviables, droles, intelligents… et les moments passés auprès d’eux ont été magiques. Lorsque l’ont quitte Ama ghar, les enfants nous demandent souvent pourquoi on repart déjà, quand est-ce qu’on revient, si on peut rester plus longtemps la fois suivante etc. Ils nous intègre dans leur famille et une fois que l’ont fait partie de cette grande famille on pense à eux sans cesse.
C’est pourquoi, 18 mois plus tard, je suis retournée passer nouvel an auprès des enfants. J’ai fais le voyage pour 6 jours sur place. Beaucoup de personnes de mon entourage m’ont prises pour une folle « tout ce trajet pour si peu de temps sur place ». Ces personnes ne savent pas ce que l’ont vit une fois sur place et ils ne pourront sans doute jamais l’imaginer sans l’avoir vécu eux-même.
J’ai retrouvé les enfants et ai fais la connaissance de nouveaux arrivants. Une fois de plus j’en ressors grandie et épanouie. Les enfants nous remercie de notre passage mais ils ne réalisent pas que ce qu’ils nous apportent est souvent tout aussi fort, voir plus encore, que ce que l’on peut leur apporter.
Je retiens un moment particulièrement fort lors de mon arrivée lorsqu’une petite fille m’a tendu les bras. Je l’ai portée, elle m’a regardée dans les yeux, a caressé mon visage de sa main, me regardait toujours de manière très intense et a finit par me faire un bisous sur la joue… à ce moment là j’ai su que j’étais intergrée et heureuse d’être de « retour à ma deuxième maison ».

Sylvie
Ama Ghar est un merveilleux endroit où règne l'amour et le respect. C'est un havre de paix où l'harmonie prime entre les enfants et le staff, Un endroit chaleureux où l'on y apprend le partage et l'entraide. Malgré les castes, on ne ressent pas de différence entre les enfants qui font tous partie d'une grande et même famille. Alors merci à Marc de m'avoir fait découvrir ce précieux endroit où l'on se remet en question après avoir vécu une belle leçon de vie....
Marc
Ama ghar, c’est pour moi un lieu de paix, où je retrouve ma force et mon esprit d’enfant.
Il y règne une atmosphère paisible, douce et pleine d’amour.
On rit…
On chante…
On danse…
On joue…
On partage…
On échange…
On redécouvre ses instants simples de la vie, et pourtant si magiques.
C’est difficile de mettre des mots sur ce que l’on ressent une fois sur place, et la manière dont notre cœur se remplit de ses sourires.
Il faut le vivre…simplement...

Valérie, Dylan & Fred
Voilà plusieurs années que nos amis Sarah et Alain nous parlaient d’Ama Ghar en nous racontant leurs séjours et en nous montrant les photos des enfants.
A travers ces récits, ils nous ont communiqué leur bonheur et nous ont donné l’envie de connaître cette belle famille qu’est Ama Ghar.
Dylan, 11 ans, appréhendait un peu ce voyage, pensant qu’il n’arriverait pas à communiquer avec les enfants, du fait qu’il ne parlait pas l’anglais.
Plusieurs semaines avant notre départ pour le Népal, Valérie a parcouru le site Internet d’Ama Ghar afin de mémoriser les prénoms des enfants et connaître leur personnalité. Mais arrivée sur place, les enfants ayant beaucoup changés depuis les photos sur le site, Valérie ne les reconnaissait pas !
Fred a quant à lui eu une approche complètement différente, préférant découvrir chaque enfant sur place.
Arrivés à Ama Ghar, nous avons découvert un endroit rempli de joie et de bonne humeur et avons été accueillis très chaleureusement.

Les premiers jours, seuls les plus jeunes enfants sont venus partager nos journées. Quel bonheur de prendre ces petits anges dans nos bras, de les câliner et de jouer avec eux.
Au bout de 2-3 jours, les plus grands ont commencé à passer du temps avec nous et des liens se sont créés.
Nos journées à Ama Ghar ont été remplies de bien être, rythmées par des rires, des jeux, des discussions et de la tendresse. Quelle belle leçon de vie nous avons vécu !
Nous avons partagé le quotidien des enfants et nous nous sommes adaptés à leur mode de vie avec une facilité que nous n’aurions jamais imaginée. Que ce soit les repas assis à même le sol sur des tapis, la prière et la méditation tous ensemble, les devoirs, ou encore certaines tâches comme la préparation de la cuisine, nous avons beaucoup apprécié tous ces moments. Les jeunes filles ont appris à Valérie le tricot, qui a d’ailleurs adoré ça ! Elle a également pu apprendre à faire de belles tresses. Fred a beaucoup joué au badminton et au ping-pong avec les garçons et a partagé beaucoup de rires avec les ados, particulièrement les filles qui le taquinaient tout le temps. Fred ayant encore une âme d’enfant, il ne pouvait qu’apprécier ces moments de pure rigolade. Les inquiétudes de Dylan se sont envolées dès le 1er jour passé à Ama Ghar. Il a été intégré tout de suite par les enfants et au bout de 2-3 jours, on aurait pu croire qu’il vivait avec eux depuis bien plus longtemps ! Nous ne le voyions plus jusqu’au soir tellement il était occupé à jouer et à partager le quotidien des enfants.
Pendant notre séjour, nous avons fait une sortie au cinéma et sommes allés voir The Hobbit. Dès ce moment là, les adolescentes, toujours aussi taquines, ont surnommé Dylan "Hobbit", ce qui nous a valu beaucoup de rires. Valérie est devenue "Hobbit Mom" par la même occasion !
Quant à Fred, son gabarit ne correspondant pas à un Hobbit, il a été surnommé "Hati", ce qui signifie éléphant. Nous sommes restés deux semaines à Ama Ghar, en passant tout notre temps avec les enfants. Le départ fut donc très dur émotionnellement. Dylan ne voulait d’ailleurs plus partir !
Que de souvenirs sont gravés dans nos mémoires depuis notre séjour à Ama Ghar ! Pas un seul jour ne passe sans que nous pensions aux enfants.
Nous nous sommes énormément attachés à tous ces merveilleux enfants, aux personnalités touchantes et très différentes les unes des autres, qui nous ont appris que nous pouvons vivre heureux, très simplement et avec peu de moyens.
Ils nous manquent beaucoup et nous nous réjouissons de notre prochaine visite.
Nous ne pouvons que conseiller à toute personne souhaitant partager des moments de bonheur avec les enfants, de se rendre à Ama Ghar où ils seront accueillis à bras ouverts.
Encore merci à Sarah et Alain de nous avoir fait connaître cette magnifique et grande famille qu’est AMA GHAR.
Rosa
Malgré le barrage de la langue, les yeux rieurs et le sourire aux lèvres de tous les enfants en disaient long sur leur bonheur de vivre à Ama Ghar, un lieu de paix.
…..Je n’ai qu’une hâte, c’est d’y retourner avec un minimum d’anglais.

Chari
En juin 2012, j’apprends que je suis licenciée sans ménagement, c’est la douche froide et je ne suis pas vraiment au top de ma forme. Pourtant je m’apprête à vivre une merveilleuse expérience grâce à une décision prise quelques mois plus tôt lors du réveillon.
Avec Marc Christinet et ma sœur, Sylvie Galan, nous avions décidé de partir au Népal, plus précisément à Ama Ghar. C’est Marc qui nous a donné envie d’y aller, tant il avait les yeux qui brillaient quand il parlait de ces enfants… alors allons-y nous aussi !
Bonnie, la directrice de l’orphelinat, est venue nous chercher à l’aéroport de Katmandu. Et après avoir quitté la ville bruyante et polluée, nous prenons une route de campagne et arrivons enfin à Ama Ghar.
La première image que je garde de mon arrivée, c’est tous ces visages avec ses merveilleux sourires nous souhaitant la bienvenue.
Durant mon séjour, j’ai ressenti beaucoup d’amour et de générosité. Cette belle énergie a touché mon cœur et mes tracas quotidiens semblaient bien loin!!

Julien et Fanny
Lorsqu'on arrive à Ama Ghar, c'est un énorme chien véritablement effrayant qui nous accueille ! Au bruit, les enfants sortent des bâtiments et le chien, se transforme en grosse peluche...
Tous ces enfants ne sont qu'amour, joie de vivre, rires. Dans cette ambiance, sur fonds de rizières et de montagnes verdoyantes, on se croirait au sein d'une colonie de vacances ou d'une grande famille ! Les "parents", Bonnie et son équipe, règlent la vie quotidienne en mêlant fermeté et douceur = chaque enfant participe aux tâches ménagères, a du temps imposé pour le travail scolaire, sans oublier les moments de temps libre où le rez-de-chaussée se transforme en dance-floor !
Lorsque le soir approche, on perçoit chez certains enfants une certaine tension monter, on entend parler de cauchemars et d'événements de vie antérieures difficiles. On se souvient alors qu'on est dans un orphelinat.
Tous les bouts d'chou ont une chance folle d'avoir été recueillis à Ama Ghar. Ils le savent et le rendent bien = on est accueilli à Ama Ghar comme dans peu d'endroits, et on en repart avec grande émotion !


Alain
...Ama Ghar, ou quand une rencontre peut changer des vies.
Croyance ? Superstition ? Destin ? J'ai toujours eu une profonde fascination pour ces chemins de vies, ceux qui semblent être dessinés à l'avance. La réponse nous l'aurons sans doute jamais, mais en y repensant...;
Un cousin que j'adore, une passion pour l'aventure partagée depuis tout petit, des valeurs de vie partagées, deux enfances profondément liées à la montagne et ses activités, une soirée arrosée au Lion Rouge à Carouge où nous décidons avec Nico et Tom d'aller taquiner l'Himalaya, un trek d'abord en 2003, puis une expédition...puis une suivante, s'en suit une rencontre, celle de Serap Jangbu Sherpa. L'accident, l'avalanche, une âme qui rejoint les très hautes altitudes. Quel sens à tout cela ? Je pense que c'est juste écrit depuis longtemps. Mon chemin devait me mener en Himalaya, me faire rencontrer Serap (donateur et sponsor d'Ama Ghar), que ce dernier me parle de son lien avec cette institution, que je m'y retrouve un après-midi, que j'en parle à mon épouse Sarah...
Alors croyance ? Superstition ? Destin ? Quel que soit le déclencheur pour cette découverte, ma vie est maintenant liée à tous ces enfants et je remercie mon chemin.
La famille Moser
Nous sommes la famille Moser, the Momo Family pour les enfants d’Ama Ghar.
Nous avons passé la semaine de Noël 2013 parmi eux. Quand Sarah et Alain nous ont parlé d’Ama Ghar, nous nous sommes tout de suite sentis concerné.
Le fait que les enfants d’Ama Ghar ne soient pas adoptables peut intriguer, mais après avoir passé une semaine avec eux, nous nous sommes dit qu’ils avaient bel et bien une famille, une magnifique famille, avec 49 sœurs ou frères et toute la structure « parentale » recrée pour eux.
Nous sommes encore fascinés par ce que nous avons vécu, dans ce havre de paix, de respect et d’amour. Il est difficile de décrire avec des mots les émotions que nous avons ressenties pendant et après notre séjour. Ama Ghar est une famille fantastique. Cet orphelinat est géré d’une main de maître par Bonnie et son équipe népalaise. Les enfants ont tout le nécessaire. Ils vivent simplement, mais ne manquent de rien. Nous avons eu la chance de rencontrer Shrawan, le fondateur. Une belle personne pleine de bonté. Il peut être fier de ce qu’il a créé.
Les besoins sont énormes comme vous pouvez l’imaginer. Faire vivre décemment 49 enfants, les nourrir, leur fournir un accès à des études de qualité a un prix. Vous pouvez être certains que les dons sont bien utilisés à bon escient et que les enfants sont en de bonnes mains. L’orphelinat est bien géré et les ressources utilisées à bon escient.
Saskia : Cette semaine passée avec les enfants d’Ama Ghar a été une des meilleures expériences de ma vie ! Le fondateur a vraiment réussi a créé une famille car ils vivent vraiment comme 49 frères et sœurs. C’est vraiment touchant de voir à quel point ils s’entraident et surtout à quel point ils s’aiment ! On a vraiment eu de la peine à les quitter, ils sont tellement attachants ! J’aimerais beaucoup y retourner et j’espère pouvoir le faire le plus vite possible..


Marine
Wow, expérience incroyable, c'était l'aventure la plus riche en émotions de toute ma vie (du haut de mes 17 ans). C'est grâce à Alexandra que j'ai pu découvrir cette grande famille et je l'en remercie encore. Ama Ghar est un lieu rempli d'amour, on y redécouvre le respect, la sincérité et le partage.
C'est difficile de mettre des mots sur ce que l'on ressent mais je sais, en tout cas, que ces enfants m'ont apportés bien plus que je n'ai pu le faire. Jamais je n'aurais imaginé pouvoir découvrir, apprendre, partager, aimer et ressentir autant que je ne l'ai fait à Ama Ghar.
Tout ces beaux moments que j'ai vécu avec les enfants resteront gravés dans ma mémoire et je compte bien y retourner pour en vivre d'autres.
Camille
Ama Ghar, le début d’une grande aventure.
Nous sommes parties, Mathilde et moi en janvier 2015 pour notre premier grand voyage sans parents.
L’arrivée à Ama Ghar était déjà pleine d’émotions: les enfants, les « Aunties » et « Uncles » nous ont tout de suite accueillis a bras grands ouverts, c’était magique.
Quand je suis partie j’étais loin d’imaginer que tous les rires, les rencontres, les ballades, les moments passés à jouer, à étudier avec les petits, à discuter, à danser, à prier seraient aussi forts en émotions.
Le fait d’avoir plus ou moins le même âge que certains enfants était génial. On a pu devenir rapidement des confidentes et partager nos expériences et nos points de vue si différents des leurs.
On a même eu la chance de gouter à la vie et au trafic de la capitale népalaise lors d’une sortie en moto Royal Enfield avec l’une des filles de la maison.
La joie de vivre, la bonne humeur, les sourires et l’énergie débordante de tous ces enfants malgré tout ce qu’ils ont vécus dans leur vie m’ont beaucoup marquée.
C’était de loin le voyage le plus enrichissant de toute ma vie et je compte y retourner le plus vite possible.


Hélène
Une expérience unique qui a commencé avec la rencontre de Sarah et Alain en 2011. Des amis qui vous parle d’un projet, d’amour, de rencontre et d’échange capable de vous faire voyager rien que par la pensé…
Après de multiples péripéties vient enfin le grand moment tant attendu en novembre 2014.
Dans un premier temps, déboussolée, et dans un second, submergée par la simplicité et l’amour qui nous entoure. Ama Ghar est une grande famille dans laquelle tout le monde vous accueille à bras ouverts. Trois semaines magiques qui changent votre vision du monde, trois semaines qui m’ont submergée d’émotions … C’est une expérience difficile à décrire car aucun mot ne peut exprimer ce que je ressens quand je pense à Ama Ghar.
Mon chemin m’a donné la chance de croiser des gens formidables qui sont avec moi chaque jour depuis. J’espère avoir à nouveau l’opportunité de pouvoir partager d’avantage avec eux.
Thierry
Ça faisait un petit moment que mon frère (Alain) et ma belle-sœur (Sarah) me disaient :
« Faudra vraiment que tu viennes un jour à Ama Ghar. Toi qui a le contact facile avec les enfants, ça serait bien que tu fasses le déplacement »
Eh bien ils ne se sont pas trompés !
Sauf peut-être une petite chose : Il ne faudra sûrement pas que je vienne « une fois », mais plusieurs !
Car il suffit de passer quelques heures, quelques jours pour affectionner non seulement les enfants de l’orphelinat mais aussi celles et ceux qui animent cet établissement. J’ai adoré ce pays, ses paysages, Katmandou la capitale, ses ambiances, cette gentillesse qui caractérise les Népalais.
J’ai vraiment passé du bon temps. Initialement, je me disais que j’allais tenter d’en faire passer aux enfants et en retour, c’est moi qui rentre plein de « cadeaux ».
Des sourires à revendre, des moments de rigolades, des discussions enrichissantes, des gestes tendres et ces petits messages colorés de plusieurs d’entre-eux au moment de notre départ après une semaine à leur côté.
Il faut l’avouer, c’est le cœur serré que l’on embarque dans le petit bus-taxi pour rejoindre l’aéroport.
L’avion prend son envol, l’Himalaya disparaît sous les nuages et à son bord il y a trois passagers qui chacun se disent la même chose : Je reviendrai.
Pour ma part, je ne sais pas quand je referai le déplacement. L’envie ne manque pas, alors… à bientôt !
« Titi brother »


Nathalie
La première fois que je suis arrivée à Ama Ghar en novembre 2014 c’était dans des conditions un peu particulières car je venais de perdre ma meilleure amie 12 jours avant et j’étais dans un état de profonde tristesse. Tout de suite ce lieu et les enfants m’ont redonné le sourire mais aussi les larmes. Pour moi ce voyage a été très fort en émotions et j’ai tout de suite été touchée par tant d’amour provenant de tous ces enfants. Lorsque vous arrivez à Ama Ghar vous êtes tout de suite reçu comme un membre de la famille on vous appelle « sister » ou « brother » on vous remplis d’attention de câlinset de sympathie. On ne peut pas revenir de ce séjour sans être changée intérieurement. J’ai déjà planifié mon prochain voyage pour avril 2015 et me réjouis déjà de tous les revoir et partager du temps avec eux.
Nico
Mon passage à Ama Ghar était l'étape finale d'un long voyage durant lequel j'avais recherché et trouvé la solitude et le bien-être en Inde, les rencontres et le partage au Bhoutan, mais je ne savais pas vraiment de quoi serait fait mon étape Népalaise.
Je savais simplement qu'Alain et Sarah avaient bien préparé le terrain en annonçant mon arrivée aux enfants et que d'être un de leur proche serait un gage de bon accueil, mais j'étais tout de même assez inquiet, comment créer ce premier contact avec les enfants, de quoi parler, quoi faire?
Mon premier contact s'est fait avec les membres du staff, ces gens sont simplement extraordinaires, de part leur dévouement, leur amour pour les enfants et leur gentillesse avec les visiteurs. Je rencontre ensuite les enfants c'est tout autre, je les sens curieux, mais très distants. J'arrive à créer le contact avec certains plus grand, mais c'est très timide.
Il faudra attendre le second jour pour que la magie opère, une fois la timidité passée, le contact devient alors extraordinaire...ils n'hésitent pas à ouvrir leur cœur, à partager une petite partie de leur histoire. J'en oublie très vite la première journée d'adaptation, ils sont tactiles, ouverts, curieux, toujours prêt à aider...j'ai envie de dire tout simplement des enfants ordinaires, mais avec en plus ce respect et cet amour démesuré.
Je réalise à ce moment que mon séjour sera trop court et que les quitter sera des plus difficiles, c'est pourquoi ne pouvant pas repousser le jour de mon départ, j'en repousse malgré tout l'heure pour être avec eux un maximum.
Je ne remercierai jamais assez les Nikles de m'avoir mis sur la route de ce havre de paix nommé Ama Ghar et je ne remercierai jamais assez les principaux acteurs, les enfants et le staff, pour m'avoir donné autant d'amour durant ce séjour. Une nouvelle famille à quelques milliers de kilomètres, mais si présente dans mon coeur.
Comme me l'on dit certains avant que je parte, je ne dois pas être triste car je sais que je reviendrai rapidement
Namaste & Love



Famille Hairer
Notre semaine à Ama Ghar nous a apporté notre lot d'émotions.
En effet, nous avons vécu le premier tremblement de terre qui a secoué le Népal en avril 2015. Nous étions sur place depuis deux jours lorsque la terre et le bâtiment se sont mis à trembler. Nous avons tous couru dans le jardin pour nous y mettre en sécurité. Chose étonnante, il n'y a pas eu de panique. Les plus grands s'occupaient de réconforter les petits, il y avait un esprit incroyable de fratrie !
Cet événement inattendu et tragique ne nous a ensuite pas empêché de jouer au cricket, au foot, aux cartes,... Des moments de grande complicité !
Il est évident que nous garderons à tout jamais cette semaine très spéciale dans nos cœurs.
Et qui sait, peut-être aurons-nous un jour la chance de pouvoir y retourner dans d'autres conditions ?
Nous l'espérons en tous cas.
La famille Hairer
Famille Hairer
Notre semaine à Ama Ghar nous a apporté notre lot d'émotions.
En effet, nous avons vécu le premier tremblement de terre qui a secoué le Népal en avril 2015. Nous étions sur place depuis deux jours lorsque la terre et le bâtiment se sont mis à trembler. Nous avons tous couru dans le jardin pour nous y mettre en sécurité. Chose étonnante, il n'y a pas eu de panique. Les plus grands s'occupaient de réconforter les petits, il y avait un esprit incroyable de fratrie !
Cet événement inattendu et tragique ne nous a ensuite pas empêché de jouer au cricket, au foot, aux cartes,... Des moments de grande complicité !
Il est évident que nous garderons à tout jamais cette semaine très spéciale dans nos cœurs.
Et qui sait, peut-être aurons-nous un jour la chance de pouvoir y retourner dans d'autres conditions ?
Nous l'espérons en tous cas.
La famille Hairer
Famille Hefti
Ama Ghar, c'est Sarah et Alain qui nous l'ont fait connaître. Leur enthousiasme à nous parler de l'association et des enfants nous a motivés à partir à leur rencontre.
Et c'est en cette fin d'année 2018 que nous faisons le pas avec nos enfants Robin (11 ans) et Manon (9 ans). Nous allons y passer un Noël décidément pas comme les autres!
Par où commencer?
Je pourrais décrire l'arrivée du Père Noël sous le regard émerveillé des petits et amusé des plus grands.
Ou alors commenter la désormais très populaire "chocolate race".
Il y a aussi la distribution de peluches que Manon a récoltées dans sa classe (une valise pleine!), ces moments de jeux, de méditation et de repas partagés.
Je pourrais également parler des enfants, Bina qui tout de suite a pris Manon par la main pour l'intégrer aux jeux des filles, Ram qui ne lâche pas Robin d'une semelle pour jouer au basket, et tous les autres qui chacun à sa manière, parfois directe, parfois plus timide, nous a accueillis.
Mais finalement, je préfère parler de ce sentiment qui nous habite encore lorsque nous repensons à notre séjour, c'est-à-dire que l'essentiel se trouve dans les liens que nous tissons avec tous ceux que nous aimons. Nous sommes persuadés que chaque enfant à Ama Ghar a trouvé une famille et un lieu rassurant pour se (re)construire. Leurs rires, leurs vivacités et leurs yeux pétillants en témoignent.
Ah oui, j'oubliais. Tout ceci ne serait pas possible sans le dévouement quotidien de Bonnie et de tout son admirable staff népalais. Bravo à tous pour votre travail!
Nous pensons à vous tous et ne manquerons pas de vous suivre.


Anna
Par ces quelques lignes, je souhaite partager mon expérience vécue à Ama Ghar.
Tout a commencé par une rencontre avec Sarah. Nous nous sommes tout de suite bien entendues du fait de notre passion commune pour le bénévolat.
Tout de suite cette nouvelle amitié a créé des liens forts qui m’ont amené dans ce lieu magique !
Sur place j’ai eu l’honneur de partager des moments exceptionnels notamment à l’occasion des fêtes de Noël. Cette expérience hors du commun avec les enfants d'Ama Ghar m’a permis de vivre une expérience inoubliable, pleine d’émotions et de partage mais également d’amour.